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Une journée sur circuit au volant d'une Clio RS au

Bilster Berg Drive Resort


18 Novembre 2025

Lennart Jungheim : cet amateur de journées sur circuit, entrepreneur dans le domaine des technologies de l'information et père de famille originaire de Bad Honnef am Rhein, revient dans une interview sur sa saison passée, une journée sur circuit très spéciale au Bilster Berg, ses circuits préférés et les raisons pour lesquelles le Pistenclub est son organisateur de journées sur circuit préféré.
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    Lennart Jungheim

Augmenter la pression des pneus, charger les outils, préparer les sacs pour les casques, la nourriture et les vêtements. Puis, atteler rapidement la remorque et charger le Tracktool. Quelques mots sur le véhicule : je conduis actuellement une Clio 3 RS, qui a été en grande partie transformée selon la technologie Clio Cup. Le véhicule est entretenu, pris en charge et optimisé par Raeder Motorsport. Il est notamment équipé d'un KW Clubsport double, de freins de série avec plaquettes Endless, d'un habitacle vidé avec cage Wiechers et de sièges Recaro SPG. Avec près de 200 ch, la Clio n'est pas une fusée en ligne droite : il faut prendre beaucoup d'élan et rouler à haut régime. Mais grâce à son poids à vide d'environ 1 150 kg, elle permet des manœuvres de freinage tardives, et avec les pneus Dunlop Direzza, le plaisir commence généralement dès le premier point de braquage.

Départ en direction de Bilster Berg

Tout est arrimé, nous pouvons partir. 250 kilomètres nous attendent. Destination : Bad Driburg et la journée sur circuit du Pistenclub à Bilster Berg. Depuis plus de trois ans, mon meilleur ami m'accompagne à toutes les journées sur circuit et aux voyages qui y sont associés. Dès l'échangeur autoroutier de Heumar, premier gros bouchon – on connaît ça. Après Leverkusen et la sortie sur l'A1 en direction de Remscheid, la circulation se calme heureusement. À une vitesse de croisière de 100 km/h, nous avançons bien et nous approchons de notre destination finale.

Avec un léger retard, nous arrivons vers 19h30 à l'hôtel Landhotel Bad Schwallenhof. Nous garons l'attelage en toute sécurité, nous nous installons rapidement dans la chambre – le dîner est urgent. Le restaurant « Feldscheune » est ma première recommandation de ce voyage : le personnel est super sympa et la cuisine est toujours un régal.

Journée sur circuit par un temps de rêve

Après une nuit calme et un petit-déjeuner copieux, nous partons vers 8 heures pour le circuit Bilster Berg. Le temps est magnifique : soleil, 17 degrés, pas un nuage dans le ciel et, surtout, pas de précipitations en vue. De bonne humeur, nous parcourons les quelque 15 kilomètres qui nous séparent de la guérite et passons la barrière. La vue sur la « souricière » depuis l'extérieur du circuit est absolument impressionnante.

Le calme avant la tempête : la Clio attend d'être lâchée.

Nous trouvons facilement une place de parking pour notre attelage près des stands, juste à côté d'une vieille connaissance du trackday de l'année dernière, cette fois-ci accompagné de son gendre. C'est toujours agréable de revoir des personnes qui partagent les mêmes idées. Après une brève inscription au stand du club automobile, la voiture est préparée : réglage de la pression des pneus, pose des autocollants, montage du transpondeur.

Briefing et paddock

Vient ensuite le briefing en deux parties du club automobile. D'abord la partie générale, obligatoire pour tous, puis la partie spécifique, obligatoire uniquement pour ceux qui n'ont pas suivi ou réussi la formation en ligne. Nous démarrons dans le groupe deux et avons donc encore un peu de temps, que nous mettons à profit pour faire le tour du paddock. Comme souvent, Porsche domine à nouveau aujourd'hui – les RS, GT3 et GT4 sont particulièrement impressionnantes de rapidité sur chaque circuit. Les autres constructeurs doivent généralement procéder à des modifications beaucoup plus importantes pour atteindre un niveau de vitesse similaire. Néanmoins, il est réjouissant de constater qu'aujourd'hui, le peloton est très hétérogène, avec quelques BMW, Audi, Golf GTI, Hyundai i30 N et autres.

En piste

Le départ est donné à 10 heures pile. Comme d'habitude, le premier tour sert à réchauffer le véhicule et les pneus, puis à partir du deuxième tour, la vitesse augmente. Comme mentionné au début, les conditions ne pourraient pas être meilleures. Températures idéales, piste sèche, pas de phases jaunes : le premier relais se déroule sans aucun problème. La Clio RS est performante comme d'habitude, surtout sur la partie technique du circuit qui semble faite pour elle.

Avec un poids de seulement 1 150 kg, la Clio fait bonne figure sur la piste.

Après une courte pause et quelques discussions autour de l'essence, nous entamons le deuxième relais. Ceux qui conduisent également avec un habitacle vide et sans climatisation le savent bien : il commence à faire chaud dans la voiture. Néanmoins, le deuxième relais se déroule également sans incident – pas de phase jaune, pas de drame. Le comportement sur la piste est très fair-play.

Personnellement, je trouve excellente la règle du club de piste concernant les dépassements : la manœuvre de dépassement doit être terminée avant le virage, c'est-à-dire que celui qui prend le virage est celui qui le possède. Cela permet généralement d'éviter les situations dangereuses et rend la conduite globalement plus détendue.

Tours communs et pause déjeuner

Lors de la dernière partie avant la pause déjeuner, nous roulons avec une Golf 7 GTI. Bien sûr, elle est supérieure en termes de performances, mais dans la partie technique du circuit, la Clio peut facilement rivaliser grâce à son poids. Rouler ensemble lors d'une journée sur circuit est toujours un moment fort pour moi : c'est l'occasion de se laisser « entraîner » et de profiter du circuit avec des passionnés.

Le week-end, la pause déjeuner au Bilster Berg est un peu plus longue. Cela laisse suffisamment de temps pour permettre aux participants et au matériel de se reposer.

13 heures – Déjeuner : après une matinée intense et trois t-shirts trempés de sueur, un ravitaillement est indispensable. Le repas est servi au restaurant « Turn One ». Situé à l'extrémité de la ligne droite de départ et d'arrivée, il offre depuis sa hauteur une vue imprenable sur le site du Bilster Berg. Comme toujours, la nourriture est excellente : variée, fraîche et savoureuse. Nous passons la pause déjeuner de deux heures avec notre groupe du matin. Peu avant le début de la session de l'après-midi, la direction du Pistenclub annonce que la « pitlane ouverte » est désormais en vigueur – la répartition en groupes est supprimée. Un autre moment fort pour la deuxième partie de la journée, bien sûr !

Dernières heures

À 15 heures pile, nous entamons les dernières sessions. La Clio a eu le temps de refroidir, la pression des pneus est ajustée, nous faisons le plein. Les deux heures qui suivent sont un pur plaisir, mais bien sûr aussi une épreuve pour les hommes et le matériel. Vers la fin, les freins se montrent un peu « capricieux » avec l'ABS. Par mesure de sécurité, je réduis légèrement la cadence et ne force pas sur les derniers tours. Nous terminons les dernières minutes de manière détendue, sans stress et sans accroc. Préparer la remorque, charger la voiture, tout arrimer – nous sommes prêts pour le retour.

Ma conclusion :

bravo à tous les participants ! Aucun accident, aucun comportement déloyal, aucune interruption. L'organisation par le Pistenclub a parfaitement fonctionné et l'ambiance était très détendue. C'est précisément l'une des principales raisons pour lesquelles je participe depuis deux ans aux journées sur circuit du Pistenclub en tant que membre. Continuez comme ça et merci beaucoup pour cet événement formidable au Bilster Berg ! À bientôt !


« L'enfer vert reste invaincu »

Entretien avec Lennart Jungheim, passionné de trackday, entrepreneur dans le domaine informatique et père de famille.

Lennart, merci de nous accorder un peu de ton temps ! Tu nous as déjà enthousiasmés avec ton compte rendu sur le Bilster Berg. Nous aimerions maintenant te connaître un peu mieux. Commençons par le commencement : quel âge as-tu et d'où viens-tu ?

J'ai 35 ans et je viens de la belle ville de Bad Honnef, située directement sur le Rhin, à proximité de l'Eifel. C'est un point de départ idéal pour ceux qui aiment rouler sur circuit.

Que devraient savoir nos lecteurs à ton sujet ?

Je suis directeur général d'une entreprise informatique, marié et fier papa d'un petit garçon. Dans mon travail, je m'occupe beaucoup de sujets liés au numérique, mais dès que j'enfile mon casque, je me retrouve dans un autre monde. Seul le prochain point de freinage compte alors. En plus des journées sur circuit, je fais régulièrement du karting. Pour moi, c'est l'équilibre parfait avec le quotidien.

Depuis quand es-tu membre du Pistenclub ?

Depuis 2023, donc depuis peu, mais je suis déjà totalement convaincu !

Et comment as-tu découvert le Pistenclub ?

De manière tout à fait classique, via Instagram. Je suis tombé sur le contenu, j'ai tout de suite été intrigué et après le premier événement, j'ai compris que tout était parfait ici.

Tu te souviens de ton premier événement avec le Pistenclub ?

Bien sûr, c'était au printemps 2024 à Bilster Berg. Un événement super bien organisé et pour moi, le début parfait. Le parcours est exigeant, mais incroyablement amusant. Et l'ambiance dans le paddock ? Vraiment détendue et collégiale.

Combien de journées sur circuit as-tu prévues dans ton agenda cette année ?

J'essaie d'en organiser trois ou quatre par an. Avec mon travail, ma famille et mes autres obligations, je ne peux malheureusement pas en faire plus, mais ces journées sont vraiment des moments forts dans mon agenda.

Pourquoi as-tu choisi le Pistenclub ?

L'organisation est excellente, les groupes ne sont jamais surchargés et le public est toujours raisonnable. Le comportement sur la piste est respectueux, les règles sont claires, ce qui garantit la sécurité et une cohabitation agréable. Pour moi, c'est l'une des meilleures plateformes pour les pilotes de trackdays.

Le « Grüne Hölle » (l'enfer vert) est le circuit préféré de Lennart.

Tu as déjà mentionné Bilster Berg dans ton rapport, mais quel est ton circuit préféré ?

Pour moi, il n'y a qu'une seule réponse : la Nordschleife. Ce circuit est unique, non seulement par sa longueur et son niveau de difficulté, mais aussi par son environnement. L'Eifel, l'histoire, l'atmosphère... c'est tout simplement l'enfer vert. Et il reste à chaque fois un défi. On n'en vient jamais vraiment « à bout ».

Quelle a été ta première voiture ?

Une Mercedes-Benz Classe A, plutôt pragmatique que sportive à l'époque. Mais il faut bien commencer quelque part !

Et que conduis-tu aujourd'hui sur circuit ?

Actuellement, je conduis une Renault Clio 3 RS, mais uniquement sur circuit. Pour moi, c'est l'outil parfait pour la piste : maniable, légère, directe. Exactement ce que j'aime.

Qu'as-tu modifié sur ta Clio ?

Le véhicule avait déjà été largement transformé par son ancien propriétaire, et nous avons ensuite optimisé l'ensemble. Actuellement, elle est équipée d'un châssis KW Clubsport double, d'une cage Wiechers, de sièges baquets Recaro SPG, de ceintures six points, d'un volant OMP, et l'habitacle a été entièrement vidé. Tout a été pensé pour être le plus léger possible. Raeder Motorsport s'occupe du véhicule depuis trois ans et j'en suis absolument satisfait.

Es-tu également actif dans le sport automobile en dehors du Pisten Club ?

Oui, mais uniquement dans le karting.

Quel a été ton moment fort en matière de sport automobile jusqu'à présent ?

Sans aucun doute les 24 heures du Nürburgring en 2023. L'ambiance, la proximité avec les équipes, le spectacle – c'est tout simplement une expérience qui donne la chair de poule. Ceux qui ont déjà vécu cet événement en direct comprennent pourquoi il a un statut culte.

Y a-t-il un modèle dans le sport automobile qui t'inspire ?

Oui, Ken Miles. Non seulement pour ses talents de pilote, mais surtout pour son attitude. Son histoire montre à quel point le sport automobile peut être passionnant, précis et plein de caractère.

Lennart, merci pour cette interview et bonne chance pour les prochains Trackdays !

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  • Lennart Jungheim
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