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Pas besoin de 300 ch

Avec la Suzuki Swift sur la Nordschleife


28 octobre 2024 | Temoinages de nos membres

Avec sa Suzuki Swift Sport de 136 ch, Jochen Diederich est plutôt en minorité sur le circuit. Sur la Nordschleife du Nürburgring, particulièrement sinueuse et longue de 20,8 kilomètres, il prouve que la puissance du moteur ne fait pas tout.
  • Texte:
    Jochen Diederich
  • Photos:
    Nordschleifenbilder.de

En fait, je voulais faire du RCN cette année. Mais comme cela n'a pas pu se faire pour diverses raisons, j'ai participé à mon premier trackday Open Pitlane le 19 août en tant que nouveau membre du Pistenclub.

Ayant suivi un cours d'e-learning et m'étant déjà enregistré la veille, j'ai donc pris place avec mon fils comme copilote au volant de ma Suzuki Swift Sport (136 ch) à 7h30 pour les tours guidés. Avec ma petite « non-Porsche », j'ai immédiatement engagé la conversation avec un pilote de BMW qui, avec sa Série 5 standard, représentait également une minorité dans le peloton.

Après cinq tours assez détendus et guidés, je me suis rendu au briefing abrégé des pilotes, tandis que les premières grosses voitures effectuaient leurs premiers tours. Lorsque celles-ci sont passées pour la première fois à plus de 250 km/h sur la Döttinger Höhe, notre respect a grandi à l'idée d'être tout de suite en route avec elles.

Même avec 136 CV, c'est très amusant de rouler sur un circuit.

Il est très vite apparu que le concept de club de piste était vraiment très bon. Les règles de dépassement sont différentes de celles auxquelles j'étais habitué lors des courses de tourisme ou des BPL. La cohabitation avec les autres participants était également très fair-play. Il n'y a pas eu de bousculade et je n'ai pas non plus remarqué de stress par appel de phares.

Je savais déjà qu'avec la puissance de mon moteur, je devais toujours garder un œil sur mon rétroviseur. Mais comme les voitures étaient bien réparties, le clignotant était de temps en temps éteint - contrairement aux trajets touristiques du week-end.

Le trackday a été interrompu une fois parce qu'il fallait dégager une BMW série 3, et une autre fois, il y a eu des drapeaux jaunes après un éclatement de moteur. J'ai profité de la courte phase rouge pour prendre une douche à l'hôtel. Lorsque je suis revenu à l'entrée, tout le monde s'était déjà réparti de manière à ce qu'il n'y ait nulle part d'augmentation du trafic. Après 18 tours sans accident et sans stress, nous en avons eu assez et nous n'avons pas exploité le trackday jusqu'à la dernière minute.

Nous avons fait la connaissance de quelques personnes sympathiques (salutations à la collaboratrice du club de Schieder et au conducteur de BMW de TT) et avons été ravis du bon déroulement de l'événement. La prochaine étape sera de tester au Pistenclub si 136 ch suffisent aussi pour le Bilster Berg.

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