Alors, Rudi, tu as maintenant l'occasion de le faire.

Super, alors je commence. Nous avons trouvé du soleil et des conditions de neige et de glace correctes lorsque nous nous sommes rendus vendredi à Muhr, en Autriche, pour un entraînement hivernal. Nous, c'est-à-dire moi, Rudi Lupfer, et mon ami Ralph Dentler, 47 ans. Nous sommes unis par notre passion pour le sport automobile et la musique heavy metal. Je possède ma voiture d'entraînement, une Subaru WRX STI de 2003, depuis l'automne 2018 et je ne l'utilise qu'en hiver. Je la transporte sur une remorque pour les entraînements.

Rudi Lupfer était présent à Muhr avec sa Subaru WRX STI.

Il y a quelques années, une connaissance m'avait emmené à mon premier entraînement hivernal. À l'époque, j'étais avec mon fils dans une Porsche 911 GTS et nous avons vite constaté qu'un véhicule à quatre roues motrices était la meilleure alternative pour un entraînement sur la glace et la neige. Sur le chemin du retour, mon fils et moi avons décidé de chercher une « vraie » voiture d'hiver. C'est ainsi que nous sommes tombés sur la Subaru. Une voiture plutôt rare, avec une première immatriculation allemande et conduite à gauche.

Pour le prochain entraînement hivernal, nous avons fait une révision complète de la Subaru. Nous avons changé les freins, révisé le châssis, bref, tout a été adapté à l'usage futur. Malgré tout, la voiture est tombée en panne une fois pendant un entraînement hivernal à cause d'un problème de turbocompresseur. Heureusement, nous étions allés en Autriche avec deux voitures. La deuxième était une Porsche 718 Boxster. Après s'être habitué au concept de moteur central, la Boxster s'est également révélée être un bon outil d'entraînement. Nous avons légèrement augmenté la puissance du moteur en remplaçant le turbocompresseur. Le turbocompresseur est un peu plus gros et, combiné à un système d'échappement plus puissant, nous avons maintenant environ 20 à 30 ch de plus. On n'a jamais assez de puissance.

Piloter un véhicule à quatre roues motrices en dérapage demande une habileté particulière.

Ce n'était donc pas ma première fois. Je continue à pratiquer ce sport avec beaucoup d'enthousiasme. Une telle formation hivernale est une occasion idéale d'optimiser ses propres capacités de conduite et de développer une certaine sérénité pour faire face à des situations inhabituelles sur la voie publique. Quand on sait comment un véhicule réagit lorsqu'il faut freiner ou éviter un obstacle sur une chaussée glissante, les connaissances acquises portent leurs fruits. Les exercices et les conseils des instructeurs très expérimentés sur place sont particulièrement utiles. En effet, ils parviennent à chaque fois à proposer de nouveaux défis aux participants et à améliorer leurs compétences. Lorsque l'on a déjà participé plusieurs fois et que l'on pense ne plus rien avoir à apprendre, un instructeur s'assoit à côté de vous et vous montre encore une ou deux possibilités d'amélioration. À mon avis, il est utile de répéter ce genre de formation.

Si en plus tout est parfaitement organisé, les conditions de conduite idéales, les moniteurs compétents, expérimentés et de bonne humeur sont à tes côtés et que la restauration est bonne, alors chaque entraînement reste un excellent souvenir, tu es tout simplement au Pistenclub.

En raison du nombre limité de participants et du temps passé ensemble sur la piste, il règne toujours une bonne ambiance lors des entraînements hivernaux.

Je voudrais donc profiter de cette occasion pour remercier chaleureusement le Pistenclub, au nom de mes compagnons, de mes fils et de mes amis, pour les efforts constants qu'il déploie pour organiser les entraînements hivernaux. Continuez comme ça !

Rudi, merci beaucoup pour cet entretien, nous sommes heureux que tu aies passé un si bon moment à Muhr. Nous te souhaitons encore beaucoup de plaisir sur la piste !